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Le BDSM, un monde bien méconnu par beaucoup

Il existe de nombreuses pratiques sexuelles dans le monde. Parmi celles-ci se trouve le BDSM (Bondage Domination Sadomasochisme). Il existe de nombreux adeptes dans le monde et ces derniers ne manquent pas de faire preuve d’originalité. Ceux qui le pratiquent y éprouvent un très grand plaisir. Au cours de ces dernières années, plusieurs films ont fait l’apologie du BDSM où on voit beaucoup plus de personnes qui s’y adonnent. Avec l’ouverture d’esprit des uns et des autres, c’est devenu une pratique beaucoup moins tabou. Cependant, ses adeptes sont souvent la cible de plusieurs préjugés. Si beaucoup d’idées reçues circulent à propos du BDSM, cet article fera un zoom sur l’essentiel à savoir sur cette pratique.

Qu’est-ce que le BDSM ?

Avant tout, l’acronyme BDSM (bondage et discipline, domination et soumission, sadisme et masochisme) est une appellation générique qui sert à désigner des activités ou des jeux sexuels qui impliquent la plupart du temps des relations de pouvoir. Avec le temps, le contexte s’est généralisé et il est attribué à de nombreuses autres communautés et activités sexuelles qui sortent du cadre d’une sexualité classique. Il peut s’agir de la fessée de la flagellation, du candaulisme, de l’urophilie ou encore de la féminisation forcée.

Il est important de rappeler que les pratiques BDSM qui sont souvent appelées des scènes ou des rôles ne sont pas forcément des rapports sexuels. C’est une pratique prisée par beaucoup de personnes qui sont en quête de nouvelles sensations avec leur conjoint. Que l’on soit célibataire ou en couple, on peut pratiquer le BDSM à condition que le partenaire donne son accord.

Avant de vous lancer dans le BDSM

Peut-être avez-vous eu envie de pratiquer le BDSM après avoir vu le célèbre film Les 50 nuances de Grey. Il est important que vous ne vous lanciez pas sur un coup de tête. Ne vous précipitez surtout pas. Prenez d’abord le temps de vous renseigner en faisant des recherches sur les pratiques existantes et découvrez ce qui vous intéresse et comment faire vos premiers pas dans ce monde.

Aussi si vous avez un partenaire, il est important que le couple soit réellement d’accord sur les différentes pratiques. Dans une relation de dominant et de dominé, le dominant est celui qui prend le contrôle, l’exécuteur, tandis que le dominé est la personne qui renonce volontairement à toute tentative de contrôle. Pour des personnes qui préfèrent être des dominés, il existe des annonces rencontre de femmes dominatrices qui leur procureront le plus grand plaisir.

En réalité, le nombre de pratiquants de BDSM n’est pas pléthore. Environ 10 % de la population sexuellement active s’y adonnent. Il faut dire que la peur de l’inconnu les rend réticents à faire le premier pas. Voilà donc pourquoi il est très important de faire les choses en douceur. Il est inutile de foncer acheter des accessoires si vous n’avez pas reçu une formation spéciale pour ça. Autrement, vous vous exposez vous et votre partenaire a des risques de blessures.

Le BDSM est-il dangereux ?

Cette question revient très souvent chez les novices de cette pratique. En réalité, tout dépend de ce que l’on fait. Dans le BDSM, le bandage et la flagellation sont des pratiques assez courantes. La majorité de ces adeptes l’ont déjà pratiqué. Cependant, il existe des jeux beaucoup plus risqués et moins populaires. Il s’agit du piercing, du marquage au fer, de l’hypoxie, des chocs électriques et de l’utilisation des couteaux et lames de rasoir. Certains adeptes n’hésitent pas à aller plus loin en adoptant des pratiques plus rares comme les jeux de flamme, les lacérations et les scarifications.

C’est pour éviter des situations désagréables qu’il y a un détail clé dans l’univers du BDSM. Il s’agit des mots d’alerte. Encore appelé safeword, ce sont des signaux ou des mots fixés à l’avance par les deux partenaires et qui permettent à la personne attachée, soumise, fouettée ou dominée de manifester sa volonté de mettre fin aux ébats. La majorité des pratiquants BDSM soit les 90 % ont déclaré que les mots d’alerte constituent une véritable porte de sortie dans les cas où les choses deviendraient désagréables. C’est la raison pour laquelle il est important que les deux partenaires prédéfinissent les termes de leurs ébats.

L’importance du consentement

Tous les adeptes du BDSM le disent. Le consentement est l’élément clé de cette pratique. S’il n’y a pas de consentement, ce n’est pas du BDSM. C’est juste une agression et l’un des partenaires (généralement le dominé) risque d’en souffrir. Chaque fois que le dominant rencontre une personne qui souhaite être dominée, les deux partenaires essaient d’avoir une conversation franche sur ce qu’ils sont prêts à faire et ce qui les rebute.
Chacun fait savoir quelles sont ses limites. Le dominant est dans l’obligation de récolter le maximum d’informations possible afin d’offrir la meilleure prestation à son partenaire.

Comment représenterait-on la communauté BDSM ?

Il est important d’expliquer que le BDSM est un univers qui ne se résume pas seulement à une pratique ou a des communautés de personnes spécifiques. C’est un amalgame de différentes pratiques et de fétichisme variés. Par exemple, les adeptes de la fessée pourraient ne pas aimer le marquage au fer. On remarque également que les personnes qui aiment porter le collier détestent les jeux d’asphyxie érotique.

La majorité des études menées sur la communauté BDSM ont prouvé qu’avoir des comportements sadomasochistes ne signifie pas que l’on est victime d’un déséquilibre mental.

De cette étude, on peut dire que les résultats sont assez représentatifs du comportement de la communauté BDSM. Même s’il y a certaines personnes qui présentent des comportements pathologiques, il est difficile de préciser si leur équilibre psychologique est menacé par leurs pratiques sadomasochistes.

Après une séance BDSM

Dans le milieu du BDSM, les choses ne se limitent pas seulement à exécuter des pratiques. Il y a également ce que l’on appelle l’aftercare. Ceci est le réconfort physique ou moral que les deux partenaires s’échangent après avoir pratiqué une expérience sexuelle intense. Cela peut consister à offrir un verre d’eau, un petit cadeau ou simplement des mots tendres à son/sa partenaire.

Dans les cas où la séance BDSM serait un peu extrême, le dominant peut aider sa/son partenaire à soigner ses blessures comme les fesses meurtries, les petites coupures, etc. Les deux partenaires ont tous les deux besoin que l’on prenne soin d’eux. Il est donc important de restaurer le bien-être émotionnel entre les deux conjoints.

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Willy Auteur